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Quand il eut fallut saturer

L'heure d'un voyage ouvert sur les jours alors que dans le blanc du dessin se dessine une pérégrination qui a loeil pour foyer

Quand il eut fallut saturer

L'amour ce mord

Je suis comme cela, je chute

tu ne dis pas !chut! tu m’écoutes, c’est une célébration

poudroiement

foudroiement

l’eau dans la douche et la fontaine pour qu’elle brille

ton lit

les draps rejeté pour que naisse le jour

le pli

je pense à la toge

la pulpe jaune sans la peau

la pelure sèche

je compte mes jours

chaque jour subsiste dans ce temps si lent (...)

Je pense à ces fragiles montures de paille à ces figures tressées d’herbe ces signes de l’impermanence et de la fragilité

 

Fichue la poussière devançant l’heure et ne trouvant rien dans la fatigue que les galets

 

Mandala sur la butte, arrivé à ce contournement en sandale je semble parler vite et à qui cette adresse si ce n’est à ce toujours le feu cherchant l’arbre une sève qui ne pleure pas mais surgit dans la révélation – sèche.

Pourquoi suis-je ici dans ce lieu éloigné ? Pourquoi si loin épargné des épines et comme un mendiant qui saupoudre un rêve mes hanches écroulent le royaume.

 

 

L’atelier fermé

Les anges protecteurs de la maison, je n’en sens plus le froissement et le regard versé de malice mais qui me faisait signe ce lissage de plumes et les épices

 

Qu’une soit comme une toge de lumière et la laine de couleur et parure au chant des oiseaux la ferveur folle de la main, qu’une ailée lumineuse sur les amas des pans laissés vides ou aucun trait ne brise l’harmonie, un tassement de détails ta présence seule silencieuse répétitive percutée par les becs, les dieux, quels dieux s’y sont glissés ?  S’ils resplendissent ils oubliaient de jouer.

Un air de flute suspend le travail.

Pendant un instant je crus au flambeau cette étoffe kabbalistique limpide insigne de l’écriture de l’amante.

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