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Aura vive

Aura vive comme la lumière de la méditerranée, celle aveuglante sur l'espace. est-ce le blanc, le bleu ou le tracé des aventures humaines prêtes à établir l'harmonie suprême. 

Aura vive 2008

En résonance lumineuse le monde en bosse
s’arqueboute
les feux aux couleurs
éveillé
l’éclat diffuse
le mat étale
reliure sur le métier à tisser du voir
à la trame de nos sens
la source jaillit des fosses ombrées
en cristal
en aube
finalement
l’or et l’émeraude
enluminent
le doux balancement d’un conte
et bercent
le phrasé distillé
intitule une soif dans le voir
les voiles d’une épopée
à la conquête du jour


oh primavera ,
première vérité du voir
l’éclatement
avec les rayons de l’aube
enluminures
comme l’émergence des lueurs
hors de la nuit la proie en dormance
le terreau vêle aux rayons précoces
et irrupter !
en advenir aux rêves
effacer la prépotence
écorce mâle du dépérissement
prépuce virginal des défloraisons sans retours
écluse levée
la redondance effrayante
l’été assaille
la sève assèche en défaillance
l’air escogriffe au désert

Morne vague

 

 

Tu minaudes
A l'inconfort de l'air
Giclé de repos froid
Caresses boutoir
Des rayons blonds

Se farde
La lumière insulaire
Se garde
En déchirure solaire
S'épure en taches
Au brasier allumé

 

S’égare à l'indigo
Etal à l'horizon
Se meurt
Perdu en eau bleutée

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