Muette sur la lettre
D’une grande partition
la déception
un néant fait aussi mal que place à la mort
le vide est un million de larves
alors pourquoi partir my love
C’est pourquoi Saikaku de retour de voyage
a traversé le pont
posé son balluchon sur la rue des plaisirs
osé éternuer croyant hennir
Cascade
Cinglée
envahie
à la brume
Chasse la lumière
Déchirent
les dents de la montagne
Il reste la ligne de crête
La beauté des brisants
les eaux troubles
entre les mailles
Que coulent
à pic
Yeux filants
au seuil
les larmes
ce sont
l’épine
le noir
Protègent du lieu de l’ombre
Ma passion pour l'encre le gout pour les mots surplombent la rencontre.
C'est au Japon que l'inspiration a lieu :
le monde est neuf
Muette sur la lettre
la bouche sur d’autres bouches,
les mains posées
arctique et antarctique
un sourire fend la pastèque
et aspirant à la pointe de la langue d’un phare tournoyant sur l’océan
à toutes volées par les doigts
grande caresse courbe et creuse
de l’Xtreme douceur des noyades
moi l’hibiscus étale la couleur rouge
transpire sous les aisselles
tant dans les pépins que dans les bris de la pulpe
il faut bien gravir
pourfendre la montagne de l’ombre
mais en gros plan sur le grain
la peau et l’eau salivent par la percée
il se jura de ne plus dire que tu