Bougie et tête
A la rencontre d'une Afrique qui assemble comme si les éléments disparates de l'univers trouvaient dans le regard une cohérence.
Bougie et tête
Etoile
Bruit métallique des fleurs
Aigu qui fini
L’étourdissement des peaux
La paume a convenu l’accord et frappe régulièrement à l’horizontal du sol
Un arc de cercle que tend le fil émet tous les sons quand s’abat le bâton
Des pierres l’une contre l’autre sont obstinément silencieuses – l’eau les tait
Sourd dans la poussière mon regard se mêle aux herbes
La chanson me vient aux lèvres
Étouffée qui s’étend au chaos
Je vois celles qui tournent dans l’air tournoyant de leurs robes
Les cuisses et le bassin la rivière contre les rochers et le bois qui flotte
Couleurs se froissent le chaud de l’eau frotte la naissance de l’effort
C’est la corne qui remémore
L’issue de la pointe à l’embout
Le fer tordu assène la figure, laissé pour compte le fer tordu et la soudure est elle réellement différente de nous figure humaine matière humaine ligne abrupte dégrossie par le marteau, fer contre fer maintenu par le chalumeau sauf pour ce que le vent a pu apporter, déposé sur les torsions des membres, peaux aléatoires, nourriture de végétal ou pierre broyée sont un revêtement est ce un habit, la partie visible de l’âme est la figure, sa puissance renvoie aux éléments du chemin de la clairière ou de l’océan, bord de la rivière; le paysage ici colporté sur le corps est partie intégrante, colle et cache son origine mais est une porte, entrebâillée, comme des dents la langue et le larynx, le corps brille par sa peau et est paré d’une décoction qui le rattache.