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Cette marée immense

C'est l'heure ou on va voir les bêtes  vivre  la nuit dans la chaleur moite redevenir animal  et feuler ou courir apeuré

Cette marée immense

Suppose qu’elle te regarde
Elle est nue dans la vase
La rivière
Eteinte
Qui brûle dans l’ombre,
Comme la lumière
Ce feu des hanches
Ne retient plus l’eau
Devenue lézard
S’échappe de la calebasse
Perd sa queue
L’eau ainsi est feu froid (...)

Si en moi pèse la nuit

Je veux me retrouver près des grands arbres, sans effet grimper aux branches - Gratter la lune, serrer le bois -être dans le temps

 

La nuit je vais où vont les bêtes m’abreuver à l’eau qui parle         (...)

A l'extrème le jute éloigné à la nuit 

Vrai, ce ciel nous terrifie

la fine lueur

débordant des lacs

les tresses  

entre les plis de peau

 

Lente la

Reliure

la sueur

la perle

 

Un ravinement

Une ligne

relie

 

Le propre et le couchant

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