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Morsure de la muse

Qui est la muse ? apparait au détour d'un rêve ou dans le silence du lac Ce sont aussi les yeux de ce qui déclenche et le corps est comme une épée, qui tranche.

Morsure de la muse

(c) Akiko Shibiyama

Ensuite
comme avant
les gouttes de pluie
la jeunesse
la lumière
à grands coups de pinceau
est plutôt blanche

 

Gonflée d’eau

Saturée
La montagne des pins
penche
une ondulation
lucide
pointue
le filtre
de l’enveloppe verte

Sans limite
le monde
une perle
une marelle à cloche
pied
aveugle déchirante
main
posée
vacille
sur le coté

Comets & dust

Sous l’aisselle
une grappe
une touffe
fruits desséchés
un gecko
des premiers temps

Quand le fœtus à peine formé attirait à soi
les astéroïdes comètes & dust
trou noir où fleurissent les asters

Il faudrait une carte avec les fleuves
les montagnes, les cols
et les villages
sources
giratoires
sont les chemins où les veuves
les amoncellements de roches
les tunnels  sous
les brumes
opèrent un magnétisme

Il faudrait faire des trous dans la syntaxe
à grand coup de pioche
ou mieux de
dynamite
enlever grain après grain tous les verbes à la coloration plus que douteuse et ne laisser que les polarités semblables

Tirer une pluie de flèches on aurait alors tonnante
une paroi couverte seule
la prairie
on  distinguerait l'avalanche de l’immobile
dans la vallée
retour nécessaires à la modulation

Butine ne dit pas la contraction
la défection

L’aster semble pareil

Il brille des luminosités

(c) Akiko Shibiyama

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